4. Les psychiatres devraient lire ceci
Les antidépresseurs
seraient inefficaces chez de nombreuses personnes.
C’est ce que révèle
l’analyse publiée dans le Journal of the American Medical
Association (JAMA) : celle-ci comparait l’efficacité des
antidépresseurs paroxétine ou imipramine à celle d’un placebo.
Pour les personnes
présentant une dépression de faible à modérée, l’effet du traitement a été
considéré comme minime.
En 2008, une étude
publiée dans le journal PLoS a aussi montré que les
antidépresseurs de nouvelle génération ne fonctionnent pas mieux qu’un placebo pour la majorité des
personnes souffrant d’une dépression légère ou modérée.[12]
En 2009, l’agence
nationale anglaise National Institute for Health and Care
Excellence (NICE) a d’ailleurs recommandé de ne plus utiliser les
antidépresseurs pour les dépressions qui n’étaient pas sévères.[13]
À cela s’ajoute, pour les
antidépresseurs les plus courants (inhibiteurs sélectifs de la recapture de
la sérotonine), une longue liste d’effets secondaires : problèmes de
libido, alcoolisme, dépendance, tremblements, nausées, insomnies, etc.
Dépression :
la nature a tout prévu
Heureusement, il existe
de nombreuses alternatives plus sûres. Et vous vous en doutez sûrement, elles
sont naturelles...
Le millepertuis (Hypericum perforatum)
serait plus efficace que les antidépresseurs pour traiter les dépressions
légères à modérées[14]. On peut la consommer en infusion
(2 à 4 g de plante sèche par jour), ou sous forme d’extrait
standardisé (3 fois 300 mg par jour) durant 6 semaines
minimum.
Ne l’utilisez pas si vous êtes déjà sous traitement, car des interactions
sont possibles avec certains médicaments.
Le 5-htp, extrait généralement des graines
de griffonia (Griffonia simplicifolia), est efficace pour atténuer
l’anxiété, les crises de panique et la dépression. On recommande de
prendre 1 gélule d’extrait sec de graines
ou de 5-HTP de synthèse de 50 à 100 mg 3 fois par jour, ou
en solution glycérinée 1 à
2 cuillerées à café le soir avec un verre d’eau (déconseillé aux
femmes enceintes et aux épileptiques).
De nombreuses études ont
relevé que le SAMe (S-adénosyl-L-méthionine) serait aussi efficace
que les antidépresseurs tricycliques pour traiter les personnes dépressives[15],[16].
Le SAMe est une molécule synthétisée par l’organisme et indispensable au
système nerveux central. L’usage recommandé est de 400 mg, 3 fois
par jour.
Attention : tous les
suppléments présentés ici ne doivent pas être utilisés en même temps que
des antidépresseurs et nécessitent l’avis préalable de votre médecin.
5. IPP pour « Inquiétante Pilule
Poison »
Utilisés massivement pour
lutter contre l'excès d'acidité dans l'estomac, les inhibiteurs de la pompe
à proton (IPP) présentent de sérieux risques pour la santé.
En fait, ces médicaments
ne font que mettre hors d’usage le mécanisme des cellules qui permettent de
sécréter l'acide chlorhydrique nécessaire à la digestion des aliments (la
pompe à proton).
Ainsi, la sensation de
brûlure est apaisée, mais pas la cause de cette brûlure. Elle revient donc
dès que vous arrêtez le traitement. Résultat : certaines personnes se
retrouvent sous IPP pendant des mois, voire des années.
Problème : cela peut
provoquer des carences en vitamines et en minéraux essentiels.
Avec de graves
conséquences sur le long terme…
Des chercheurs anglais
ont étudié plus de 13 000 cas de fractures de la hanche survenues chez des adultes
de plus de 50 ans[17]. Ils ont noté une augmentation
moyenne de 44 % de ce risque chez les usagers d'IPP au long cours.
Récemment, des chercheurs
ont même constaté que la prise d'IPP augmente le risque d'infarctus du myocarde
16 % à 21 %[18] !
Conseils
pour se libérer de leur emprise
Attention, l'arrêt de ces
médicaments n’est pas facile : les symptômes gagnent souvent en
intensité pendant quelque temps avant que la situation ne revienne à la
normale.
Pour les atténuer, il vaut mieux réduire progressivement les
doses, et toujours avec l’accord de votre médecin.
D'autres traitements, qui
n'ont pas les mêmes effets indésirables que les IPP, peuvent aussi être
utilisés ponctuellement.
Je pense notamment aux anti-H2, ainsi qu'à l’argile verte en guise de pansement gastrique.
Mais le plus important
est de traiter l'origine des brûlures d'estomac.
Par exemple, en cas de reflux gastro-œsophagien, le problème vient souvent
de la fermentation des glucides par des bactéries, mal digérés lorsque,
paradoxalement, l'estomac n'est pas suffisamment… acide !
Il est alors nécessaire de limiter sa consommation de glucides fermentescibles (blé, seigle, produits
laitiers…).
La liste est encore longue…
J’aurais aussi voulu
vous parler des statines, des bisphosphonates, des médicaments anti-Alzheimer,
des anxiolytiques…
Mais ma lettre est déjà
bien assez longue. Ce sera pour une autre fois…
Si vous souhaitez en
savoir plus, je vous recommande la lecture du Guide des 4000
médicaments utiles, inutiles ou dangereux des Pr Philippe Even et
Bernard Debré, paru aux éditions Le Cherche Midi.
Dans ce livre, les deux
scientifiques examinent l’efficacité et la dangerosité de milliers de
médicaments couramment utilisés, triés selon la pathologie.
Un bon moyen de vérifier
si les cachets que vous prenez sont vraiment sans risques…
Amicalement,
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